Des maisons en brique et en bois le long de berges au milieu d’arbres et de potagers ont remplacé ce qui ressemblait naguère à un bidonville, le « kampung » de Tongkol à Jakarta, le 31 janvier 2017
© AFP/Archives Bay ISMOYO
Des maisons en brique et en bois le long de berges au milieu d’arbres et de potagers ont remplacé ce qui ressemblait naguère à un bidonville. Dans ce quartier pauvre de Jakarta, les habitants sont devenus écologistes pour éviter l’expulsion.
Depuis 2015, soutenus financièrement par des ONG locales, ils ont transformé peu à peu leur « kampung », appellation des quartiers traditionnels en Indonésie, en un lieu de vie contrastant avec les bâtiments délabrés et rues jonchées de déchets d’autres quartiers pauvres de cette capitale de 10 millions d’âmes.
Les habitants du « kampung » de Tongkol ont pris les devants pour ne pas vivre ce qu’ont subi leurs voisins dans d’autres bidonvilles des berges: une expulsion pure et simple de leurs maisons de fortune, au nom de la lutte contre les inondations.
Récurrentes à la saison des pluies, les inondations font en effet chaque année des dizaines de morts dans les bidonvilles, certains de ces quartiers pauvres et vulnérables étant installés trop près de l’eau.
Le nouveau gouverneur de Jakarta, Basuki Tjahaja Purnama, surnommé Ahok, s’est mis en tête de lutter contre ce fléau et, depuis deux ans, le nombre d’expulsions dans les bidonvilles des berges a considérablement augmenté – non sans controverse.
Pour la seule année 2015, plus de 8.000 familles ont ainsi été expulsées et relogées dans des tours souvent éloignées, selon les estimations de l’Institut d’aide juridique de Jakarta.
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