La police pourra verbiliser les automobolistes contrevenant à partir du 1er juillet. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Obligatoire depuis le 15 janvier, le certificat de qualité de l’air pourra désormais donner lieu à une contravention de 68 euros.
Dans les semaines qui viennent, les vignettes de couleurs – vert, violet, jaune, orange, marron, gris – devraient fleurir sur les pare-brise des automobilistes parisiens. Obligatoire depuis le 16 janvier, le certificat de qualité de l’air, plus connu sous l’appellation de Crit’Air, pourra donner lieu à une amende (à partir de 68 euros) à compter du 1er juillet.
Le décret « renforçant les sanctions pour non-respect de l’usage des certificats qualité de l’air et des mesures d’urgence arrêtées en cas d’épisode de pollution atmosphérique » a été publié au Journal officiel en toute discrétion, dimanche 7 mai, le jour du second tour de l’élection présidentielle. Il crée « une contravention en cas d’absence de présentation du certificat qualité de l’air pour un véhicule circulant dans une zone à circulation restreinte (ZCR) », ce qui est le cas de Paris. L’amende sera de 68 euros (troisième classe) pour les voitures particulières et les deux-roues et de 135 euros (quatrième classe) pour les cars et les camions.
473 625 certificats délivrés à Paris
De quoi inciter les nombreux Franciliens qui ne l’ont pas encore fait à commander et apposer leur vignette. Selon nos informations, au 5 mai, 473 625 certificats ont été délivrés à Paris, et 2 576 955 au niveau de l’Ile-de-France – sachant que le parc automobile est estimé à 8 millions de véhicules en Ile-de-France, et que la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (Driee) évalue à 600 000 le nombre de véhicules roulant chaque jour dans la capitale.
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