Des membres de l’ex-rébellion de la Séléka, en Centrafrique, en janvier 2014. © Jerome Delay/AP/SIPA
Des négociations sans précédent sous l’égide de l’ONU entre le gouvernement centrafricain et l’ensemble des groupes armés du pays ont eu lieu en fin de semaine à Bangui en vue d’accélérer le désarmement de ces milices, responsables de nombreuses exactions.
Pour la première fois dans le programme de Désarmement démobilisation réinsertion (DDR), le gouvernement s’est assis à la même table que l’ensemble des groupes armés dans ce pays, l’un des plus pauvres du monde et qui connaît, selon l’ONU, une « recrudescence de la violence » depuis septembre 2016.
Le « DDR » est invoqué sans relâche par le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra depuis son arrivée au pouvoir en mars 2016 à la tête d’un pays qui peine à se relever du conflit provoqué en 2013 par le renversement de l’ex-président François Bozizé par la rébellion Séléka, à dominante musulmane.
Des milliers de morts
La contre-offensive des miliciens anti-Balaka, majoritairement chrétiens, a provoqué des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.
L’intervention de la France et de l’ONU a permis d’endiguer des massacres de masse. Un nouveau président a été élu en mars 2016. La capitale Bangui a retrouvé un calme relatif, mais des groupes armés maintiennent une insécurité permanente dans plusieurs régions.
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