Des Pakistanais attendent leur tour devant une source d’approvisionnement en eau. Le 21 mars 2018. / © AFP/ASIF HASSAN
Brasilia (AFP)
Désaliniser l’eau de mer à grande échelle ou capter l’humidité de l’atmosphère sont deux options qui pourraient bientôt devenir réalité, mais cela ne résoudra pas la crise mondiale d’eau potable, a estimé mercredi Peter Thomson, envoyé spécial de l’ONU pour les océans, au Forum de l’eau de Brasilia.
« Les solutions, les idées, sont toutes là. Maintenant, il s’agit de travailler pour définir lesquelles sont financièrement viables et lesquelles sont scientifiquement viables. Mais il y a des solutions pour presque tous les problèmes qui se présentent », a assuré M. Thomson.
S’exprimant au Forum international de l’eau, qui tient sa 8e édition à Brasilia cette semaine, ce Fidjien a toutefois estimé que ces différentes options devraient s’intégrer dans une solution plus large et qu’il faudrait d’abord parvenir à stopper le réchauffement climatique.
Et « la désalinisation pose des problèmes. Que faire du résidu de solution saline obtenue lors du processus? », a-t-il expliqué, affirmant que la distinction entre eau douce et marine est « artificielle, car tout est connecté: la terre, la mer, le climat ».
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