Il est plus urgent que jamais de trouver des solutions techniques et politiques pour une gestion durable de l’eau. L’eau est désormais un élément décisif pour lutter contre la pauvreté, mais aussi pour instaurer la paix et la stabilité politique. Forte de son expertise et de son expérience acquises de longue date en matière de gestion de l’eau, la Suisse prendra part au plus grand rendez-vous mondial autour des problématiques de l’eau à Brasilia afin d’y présenter ses solutions.
La Suisse crée des passerelles au-delà des frontières et des générations en intensifiant sa coopération dans le secteur de l’eau. © DDC
Le «jour zéro», celui auquel plus aucune goutte d’eau ne coulera des robinets dans la ville du Cap, ville de 4 millions d’habitants, est imminent. Le même scénario se profile dans d’autres villes du monde. Selon les estimations, aujourd’hui déjà, 2,1 milliards de personnes à travers le monde n’ont pas accès à l’eau potable et 4,5 milliards ne disposent pas d’installations sanitaires en état de marche. Des mesures s’imposent. En adéquation avec le mot d’ordre du Forum mondial de l’eau qui se tiendra à Brasilia cette année – «Sharing Water – Partager l’eau» –, la Suisse livrera sa longue expérience et les résultats pratiques de sa coopération au développement.
Mise en pratique
Malgré l’éventail des solutions disponibles, l’accès à l’eau courante et à des installations sanitaires adéquates ne va pas de soi dans de nombreuses régions du globe. Reynaldo Quispitupa en a fait l’expérience à Siusa, une communauté rurale du sud-est du Pérou. La population locale ne disposait pas de toilettes et la qualité de l’eau potable était insuffisante
Grâce au programme SABA (Saneamiento Basico – Système sanitaire élémentaire et intégral) initié il y a vingt ans au Pérou par la DDC, l’ensemble de la population de Siusa dispose aujourd’hui d’installations sanitaires. En effet, ce programme se concentre sur l’aménagement d’infrastructures hydrauliques, dont la construction de latrines, en impliquant tous les acteurs. L’aménagement d’infrastructures se conjugue avec des formations destinées aux administrations communales; il convient par ailleurs d’identifier, en concertation avec la population, les services à assurer pour maintenir ces infrastructures en état de fonctionnement. Le personnel local ainsi formé surveille le captage de l’eau, dose l’adjonction de chlore dans les réservoirs et entretient les conduites.
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