L’ouvrage de Lagdo, empêché par la faible hydrologie de la rivière Bénoué d’atteindre sa pleine capacité. © Renaud VAN DER MEEREN/EDJ
Alors que les besoins du pays croissent chaque année de 7,5 %, les chantiers de barrages et de centrales ont pris du retard, laissant craindre une aggravation des délestages.
Les Camerounais broient du noir. Ces dernières semaines, ils ont inondé les réseaux sociaux de récriminations à propos des coupures de courant intempestives. Des quartiers de Douala et de Yaoundé sont en effet privés d’électricité pendant de longues minutes, voire des heures. Des ruptures d’alimentation liées à des travaux sur les réseaux de distribution gérés par l’opérateur Energy of Cameroon (Eneo), filiale du fonds d’investissement Actis, mais pas seulement.
Des actes de vandalisme sont aussi en cause, tels que ceux qui ont fait tomber deux pylônes au début du mois d’avril, privant pendant quelques jours le Réseau interconnecté Sud (RIS) des 88 MW de la centrale thermique de Dibamba, dans la banlieue est de Douala. La situation n’est guère enviable sur le Réseau interconnecté Nord (RIN), qui regroupe les trois régions septentrionales, et dont le déficit énergétique se situe à 30 MW. La très faible hydrologie du bassin de la rivière Bénoué sur laquelle est construit le barrage de Lagdo empêche ce dernier d’atteindre ses 72 MW de capacité, d’autant plus que ses turbines sont en mauvais état. La situation affecte les villes du Nord, dont Garoua, située juste à proximité.
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