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EXCLUSIF : retours « volontaires » du Royaume-Uni – mesures de coercition contre les réfugiés et complicité des ONG

 

Le ministère de l’Intérieur britannique redouble d’efforts afin d’encourager « les migrants clandestins » et les personnes qui se sont vu refuser l’asile à retourner volontairement dans leur pays – une stratégie présentée comme plus économique et plus « humaine » que les retours forcés. Mais ces retours sont-ils vraiment « volontaires » ? Et comment les organisations non gouvernementales (ONG) sont-elles devenues complices de cette stratégie ?

 

Le Royaume-Uni est le seul pays européen à pratiquer la détention illimitée des migrants. Depuis le rejet de sa demande d’asile, Aamir*, un Afghan de 19 ans, est détenu au centre de rétention pour migrants de Harmondsworth, près de l’aéroport d’Heathrow. Enfermé depuis huit mois, il ne sait pas quand il sera libéré ou déporté.

Sans accès adéquat à des services de soutien juridique ou psychologique pendant sa détention, et sans date de sortie, Aamir envisage la possibilité d’un retour « volontaire » en Afghanistan, théâtre d’un conflit prolongé qui s’est aggravé au cours de l’année passée et qui a entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes.

« Je ne dors pas, je ne mange pas. Je n’ai personne à qui parler. J’ai l’impression de devenir fou », a-t-il dit à IRIN. « Je ne veux pas retourner en Afghanistan – toute ma famille est morte là-bas – mais j’ai peur d’en finir, si je ne sors pas bientôt d’ici ».

Cependant, les principales cibles du bureau des retours volontaires (Voluntary Return Service, VRS) du ministère de l’Intérieur britannique sont les personnes qui n’ont pas été placées en rétention et qui reçoivent une aide financière minimale. Au mois d’avril, suite à l’adoption de la loi sur l’Immigration de 2016, cette allocation – d’un montant de 73,90 livres par semaine pour les familles et de 36 livres pour les adultes célibataires ou les logements subventionnés par le gouvernement – ne sera plus versée aux personnes dont la demande d’asile initiale a été rejetée.

Si le rejet d’une demande d’asile initiale ne signifie pas la fin des recours juridiques (87 pour cent des rejets de demandes d’asile déposées par des Erythréens ont été invalidés en appel en 2015), le ministère de l’Intérieur incite les demandeurs d’asile ayant fait l’objet d’un rejet de leur demande initiale à accepter un retour volontaire afin d’éviter le dénuement. Pour les ressortissants non européens, le manque de ressources constitue un non-respect des conditions de séjour légal au Royaume-Uni et peut justifier une mesure de renvoi par la force.

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Auteur :
Lotte Lewis Smith et IRIN NEWS
Url de l'article :
http://www.irinnews.org/fr/investigations/2017/02/21/exclusifC2A0-retours-C2ABC2A0volontairesC2A0C2BB-du-royaume-uniC2A0E28093-mesures-de-coercition
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