
Couvrant 17 millions d’hectares, soit 30 % du territoire métropolitain, la forêt française tient une place centrale dans la lutte contre le réchauffement. Elle stocke en effet dans les arbres, le bois mort et les sols, environ 80 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, près d’un cinquième des émissions nationales de gaz à effet de serre.
Or, « le rôle de la filière forêt-bois dans l’atténuation du changement climatique devrait s’accentuer d’ici à 2050 ». C’est ce que conclut une étude intitulée Freins et leviers forestiers à l’horizon 2050, menée par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), et rendue publique mardi 27 juin.
Ses auteurs ont cherché à déterminer quel type de gestion forestière serait, à moyen terme, le plus bénéfique pour le climat en dehors de toute autre considération. Le bilan carbone de la forêt se calcule en effet en fonction de deux facteurs. D’un côté, le volume de CO2 séquestré dans les espaces boisés, qui s’accroît lorsque ceux-ci sont peu exploités. De l’autre, la quantité de dioxyde de carbone dont le rejet dans l’atmosphère est évité par l’usage du bois en substitution de combustibles ou de matériaux plus « polluants » – pour la construction, l’énergie, etc. – , qui augmente, elle, quand les forêts sont exploitées de façon intensive. Deux stratégies qui permettent l’une et l’autre de combattre le réchauffement, mais qui s’opposent et entre lesquelles il convient donc de trouver le meilleur équilibre.
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