(Kinshasa, Paris) Le 29 mars, le Conseil de sécurité des Nations unies votera une résolution sur le possible renouvellement du mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). En amont de ce vote, la FIDH et ses trois organisations membres en RDC publient une note de position qui dresse un constat alarmant sur la situation sécuritaire et politique du pays. Elle documente l’intensification des violences et des violations commises par différents groupes armés et détaille la répression en cours et ses effets. Alors que des élections sont prévues en décembre 2017, la détérioration continue de la situation depuis l’été 2016 laisse craindre un embrasement généralisé. Nos organisations exhortent le Conseil de sécurité à renouveler le mandat de la MONUSCO et à renforcer ses moyens d’action.
La FIDH et ses trois organisations membres en République démocratique du Congo (RDC) publient aujourd’hui la note de position « Faire face aux flambées de violence et aux troubles politiques afin de garantir l’alternance démocratique », qui analyse la situation sécuritaire et politique explosive qui règne dans le pays.
La note documente de nombreux affrontements et violations des droits humains commises par des membres des Forces armées congolaises (FARDC) et des groupes armés actifs dans le Nord-Kivu et les provinces des Kasaïs. Les violences se sont intensifiées ces derniers mois, faisant des centaines de victimes civiles dans ces régions. De graves violations des droits humains y ont été recensées, dont des assassinats, enlèvements, le recrutement d’enfants soldats, des actes de violence sexuelle et des pillages et incendies de plusieurs dizaines de villages.
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