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Fin de partie pour Massoud Barzani.

Le président du Kurdistan autonome a annoncé hier refuser la prolongation de son mandat présidentiel.

Président Massoud BarzaniUne page se tourne pour Massoud Barzani. Confirmant les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours sur un départ éventuel du président du Kurdistan irakien, il a annoncé hier vouloir quitter ses fonctions dès mercredi. « Après le 1er novembre, je n’exercerai plus mes fonctions et je refuse que mon mandat soit prolongé », affirme-t-il dans une lettre adressée aux députés kurdes, et dont ils ont pris connaissance lors d’une séance houleuse à huis clos, avant d’ajouter : « Je demande au Parlement de se réunir pour combler la vacance du pouvoir. » Quelques heures plus tard, des dizaines de ses partisans armés de couteaux, de bâtons et de pierres ont attaqué le bâtiment abritant le Parlement à Erbil, les différents médias présents sur place, ainsi que les bureaux du parti d’opposition Gorran à Dohouk, entre autres.

Massoud Barzani a prononcé dans le même temps son premier discours télévisé depuis le référendum d’autodétermination du 25 septembre. Amer, il y accuse fermement l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) de « haute trahison » et d’« inconstitutionnalité », en référence à la reprise par les autorités centrales en quelques jours, mi-octobre, des territoires situés hors de la région autonome et que les Kurdes contrôlaient depuis 2003, dénonçant par la même occasion l’attitude de Bagdad et de Washington. Le référendum, au cours duquel un « oui » massif l’a emporté, n’aura été qu’un « prétexte » pour déstabiliser le Kurdistan, a affirmé celui qui veut rester avant tout un peshmerga, avec pour seules amies « les montagnes ». Après avoir tout perdu, ou presque, en quelques heures à peine, le coup le plus dur a été probablement la reprise des puits de pétrole de Kirkouk, qui assuraient près de la moitié des revenus d’Erbil. Dernier épisode de la défaite kurde, les forces fédérales ont été redéployées hier soir au poste-frontière stratégique de Fichkhabour, qui se trouve pourtant dans la province autonome kurde de Dohouk.

C’est sans gloire que Massoud Barzani se retire, après avoir été l’instigateur d’un Kurdistan indépendant, son combat de toujours. Son père, Moustapha, est un chef historique du mouvement national kurde. Massoud lui succédera à la tête du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) en 1978. Quand la guerre entre l’Iran et l’Irak éclate en 1980, il s’allie, avec Jalal Talabani, fondateur de l’UPK, à la République islamique. La suite de l’histoire et les massacres qui vont avec sont connus. Mais la rivalité des deux hommes, qui durera des décennies, empêche une réelle unité des Kurdes. Une guerre civile éclate même entre 1994 et 1996, au cours de laquelle Barzani ira jusqu’à faire appel à Saddam Hussein pour neutraliser son adversaire.

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