Depuis 2012, le photographe Franck Vogel parcourt le monde pour documenter les fleuves transfrontaliers et les enjeux dont font l’objet ces territoires. «L’idée était de montrer l’importance de l’eau et de brosser un portrait global de la planète autour de différentes problématiques: la construction des barrages, la pollution, les prélèvements d’un pays aux dépens d’un autre, etc, explique-t-il. Je ne voulais pas que le choix des fleuves soit redondant. Il fallait aussi que tous les continents soient représentés, il était essentiel de montrer que les pays pauvres ne sont pas les seuls concernés.» Son projet fait l’objet d’un livre, Fleuves frontières. La Guerre de l’eau aura-t-elle lieu? (Éditions de La Martinière) et d’une exposition à la galerie Fait & Cause, à Paris, du 14 septembre au 28 octobre 2017. Le photographe, financé par Géo, travaille actuellement sur le deuxième tome.

«Sur les berges du lac Tana, lors de Timqet (Épiphanie), les croyants se font asperger d’eau par un prêtre orthodoxe en entrant dans le lac sacré, qui est autant la source du Nil bleu que source de toute vie.»

«Les habitants peuvent voyager gratuitement sur les barges de marchandises remontant le Nil blanc. Ils y plantent leurs tentes et amènent leur nourriture pour un voyage qui dure quelquefois jusqu’à quatorze jours. L’expédition est très lente du fait des nombeux bancs de sable et d’un fleuve qui serpente énormément et n’est pas bien adapté à la navigation. À l’exception des rares barges, on y croise des barques de pêcheurs et de petites barges pour le bétail.»

Fanny Arlandis Monde Economie , mis à jour le 21.09.2017 à 17 h 15
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