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LA DOULEUR À VIF

Alors que la bataille pour libérer Mossoul progresse lentement, une grande partie de la population irakienne vit toujours sous la menace des violences de Daesh. Le pays compte plus de trois millions de déplacés internes. Des déracinés que Médecins du Monde soigne et aide à se reconstruire. Malgré le dénuement et des traumatismes profonds.

 

En Irak, Médecins du Monde intervient dans les gouvernorats de Kirkouk, Ninive et Dohuk. Nos équipes viennent en aide aux déplacés à l’intérieur du pays, aux réfugiés syriens et aux populations des régions d’accueil.

« Être aux mains de Daesh revient à être esclave. J’ai passé mes journées seule, privée d’eau et de nourriture. Enfermée dans le noir comme en prison, je ne voyais plus le soleil. Les minutes comptaient comme des heures.

« J’ai été maltraitée, battue et violée par chacun de mes propriétaires. »

J’ai été maltraitée, battue et violée par chacun de mes « propriétaires ». On n’est plus un être humain sous la menace de ce monstre de groupe armé. On vit un cauchemar éveillé. »  Haifa, 22 ans, vient d’échapper à l’enfer. Arrivée il y a seulement trois jours dans le camp de Chamisku, qui compte plus de 26 000 déplacés, elle est restée deux ans prisonnière des hommes de Daesh.

UNE VIE DE CAMP

Occupation de leur ville, bombardements, combats et enfin la fuite pour échapper à la progression rapide de l’organisation de l’État islamique. Depuis 2014, les Irakiens – Kurdes, Yézidis, Assyriens ou Arabes – vivent dans la violence. La plupart font le douloureux récit de déplacements forcés, d’exécutions sommaires, de décapitations, de viols, de châtiments corporels et de pertes d’êtres chers.

Près de la moitié d’entre eux se sont réfugiés au Kurdistan irakien et dans les régions avoisinantes. Le gouvernorat de Dohuk, située à la frontière turque, accueille aujourd’hui plus de 500 000 personnes qui vivent dans des préfabriqués dans des camps ou ont échoué dans des abris de fortune. « Après avoir fui dans des conditions tragiques, elles sont traumatisées. La santé mentale est un des enjeux humanitaires de ce pays. Leur passé sous Daesh, leur présent de déplacéset l’incertitude de leur avenir sont des vecteurs d’importants troubles psychologiques », explique Amélie Courcaud, coordinatrice générale en Irak pour Médecins du Monde. Les populations reçues par nos équipes souffrent d’anxiété, de troubles du sommeil, de dépression ou encore de stress post-traumatique. Les besoins sont immenses et les séquelles profondes.

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Auteur :
Médecins du Monde
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