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L’autorité de l’État est fragilisée à cause du Hezbollah

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, n’y est pas allé de main morte hier face aux risques que continue de faire peser au Liban et à la paix dans la région le phénomène incarné par le Hezbollah, insistant notamment, dans le cadre de son rapport cyclique sur la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité (2006), sur la prolifération des armes « non autorisées ».

« Alors que la situation est restée relativement calme le long de la ligne bleue, les risques sous-jacents posés par la présence d’armes non autorisées et les facteurs d’instabilité régionale ne doivent pas être sous-estimés », indique le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans son nouveau rapport trimestriel. Ce texte, qui détaille la situation qui prévaut au Liban depuis le 8 mars dernier, fera l’objet de consultations au Conseil de sécurité vendredi prochain, en présence de la coordonnatrice spéciale de l’ONU au Liban, Sigrid Kaag.

Pour l’ONU, il s’agit cependant d’une provocation. António Guterres considère notamment dans son rapport comme étant « hautement provocatrice la présence de combattants armés en uniforme, lors de la tournée médiatique dans la zone d’opérations de la Finul », et met en relief dans ce cadre « une violation de la 1701 ». « Le fait que le Hezbollah continue de reconnaître publiquement qu’il possède des armes en dehors du contrôle de l’État contrevient clairement à la résolution 1701, ce qui justifie une forte condamnation », selon le rapport.

Le chef de l’ONU met aussi en exergue la « rhétorique belliqueuse accrue » des responsables du parti de Dieu au cours de la période considérée. Il s’arrête notamment sur le discours télévisé de Hassan Nasrallah, le 11 mai dernier, au cours duquel ce dernier avait indiqué que « toute confrontation future (avec Israël) pourrait avoir lieu dans les territoires palestiniens occupés » et que nul ne sera « à l’abri des fusées de la Résistance et de ses combattants ». M. Guterres rappelle aussi d’autres « menaces publiques » de responsables du Hezbollah. Il cite le chef du bloc parlementaire du parti, Mohammad Raad, qui avait affirmé le 30 mars que « le réacteur Dimona est l’une des cibles de l’ennemi dans le collimateur (du parti) », ainsi qu’un autre député, Nawaf Moussaoui, qui avait déclaré publiquement le 30 avril dernier : « Nous sommes capables d’infliger de graves dommages à l’intérieur d’Israël, et nos capacités augmentent de jour en jour pour ce faire. » Il mentionne aussi la déclaration du 23 mai du député Nawar Sahili, faisant publiquement référence à « la force, la persévérance, la science, la technologie moderne et le développement des armes » du Hezbollah.

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