Pour atteindre les côtes libyennes, Maria a dû payer « beaucoup d’argent », traverser trois pays et le périlleux désert libyen où elle a vu des migrants mourir. Embarquée finalement sur un canot, son rêve d’atteindre l’autre rive de la Méditerranée a tourné court.
A 24 ans, elle était enceinte de son deuxième enfant quand elle a quitté le Liberia avec son mari et son fils de 3 ans. Pour arriver en Libye, sa famille a traversé la Guinée, le Mali, le sud de l’Algérie pour arriver en plein désert libyen.
« Sur la route, témoigne-t-elle, des passeurs nous ont pris plus de 2.000 euros ». « Nous avons passé quatre jours dans le désert. Dans le camion, des gens sont morts de soif et à cause du soleil ».
Arrivée à Sabratha (70 km à l’ouest de Tripoli), ville de départ de la plupart des embarcations de migrants, elle est montée sur un canot pneumatique après avoir payé 500 dinars libyens (environ 80 euros) pour chacun des membres de la famille.
L’aventure prend fin rapidement. Leur embarcation est interceptée par les garde-côtes libyens qui les ont conduit au centre de rétention de Zawiya, à une quinzaine de km à l’est de Sabratha, où elle a accouché.
Aujourd’hui, Maria est enfermée avec son bébé et son fils avec une vingtaine d’autres femmes et enfants dans un bâtiment. Son mari est détenu non loin d’elle avec des dizaines d’autres migrants entassés dans des cellules fermées à clé.
[…]
Pour en lire la suite cliquez ici ou copiez collez le lien situé en fin d’article
Dernières news sur les crises humanitaires en cours (Vous pouvez proposer 1 news):