« Nous les voyons à la télévision, celles qui meurent jeunes à cause d’un cancer de l’utérus », explique Mary Jane, sa cadette sur les genoux, son autre fille et sa nièce assises à côté d’elle. Comme 325 000 autres personnes, elle vit au sein des bidonvilles de Tondo, adossé aux quais du port de Manille.Les quartiers y portent des noms tels que « Montagne fumante », en référence à son évolution en gigantesque amas de déchets brûlés, ou « Happyland », dérivé du terme local « hapilan », qui signifie décharge, ou encore « Aroma », où vit Mary Jane. Même si la population commence à être sensibilisée au risque de cancer du col de l’utérus, les moyens de prévention ont longtemps été rares et trop chers.
Un dépistage éclair pour une maladie parmi les plus meurtrières
Or, ce cancer est l’un des plus meurtriers dans les pays en développement, et également l’un des plus faciles à prévenir.
Un dépistage de routine ne prend que trois minutes : un membre du personnel médical applique du vinaigre sur le col pour révéler des cellules potentiellement cancéreuses. Chez de nombreuses femmes à risque, le traitement prend moins de quinze minutes. Il a été démontré que le récent vaccin anti-VPH, destiné aux jeunes filles, permettait fortement de réduire le nombre de cas déclarés lorsqu’elles vieillissent.
Et pourtant, la maladie continue de tuer douze femmes par jour aux Philippines. Comme elle ne provoque aucun symptôme, les cellules cancéreuses peuvent se répandre dans le corps sans être détectées, jusqu’à ce qu’il soit bien trop tard pour mettre fin à sa progression et sauver la patiente.
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