« Au cours de l’année dernière, des combats ont eu lieu de façon sporadique entre les groupes Anti- Balaka et les groupes ex-Séléka, mais depuis quelques mois, la situation a évolué vers un conflit opposant des groupes ex-Séléka entre eux, pour le contrôle du territoire. S’ajoute à cela une composante de persécution ethnique envers la population peuhl, cette population semi-nomade d’éleveurs transhumants qui sont en tensions avec les communautés agricoles depuis des générations. Aujourd’hui, les anciens ennemis ex-Séléka et Anti-Balaka se sont alliés afin de lutter contre l’UPC (Unité pour la Paix en Centrafrique), un groupe armé majoritairement peuhl qui faisait lui-même partie de la Séléka.
À cette époque, les épisodes de violence interconfessionnelle se succédaient à Bangui, la capitale, au cours desquels des chrétiens, puis des musulmans, étaient attaqués.
Je suis venue en RCA pour la première fois en octobre 2013 pour travailler dans les projets menés dans le Nord du pays, près de la frontière avec le Tchad. À cette époque, les épisodes de violence interconfessionnelle se succédaient à Bangui, la capitale, au cours desquels des chrétiens, puis des musulmans, étaient attaqués. La population était enfermée dans une fausse dichotomie « Séléka ou Anti-Balaka ». Pour nos collègues centrafricains, il était difficile de garder le moral. Beaucoup étaient originaires de Bangui et bien souvent chrétiens ; ils devaient néanmoins oublier le sort de leurs familles pour soigner des blessés musulmans ou des combaUants du groupe Séléka.
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