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Que se passe-t-il à la frontière entre Djibouti et le Somaliland ?

Le 6 février 2018, comme à l’époque coloniale, les habitants de Buldhuqo ont été réveillés par le feu. Depuis l’été dernier d’aucuns s’interrogeaient sur les responsabilités du régime d’IOG sur les départs de feux dans différents quartiers de Balbala, mais cette fois les petites mains du régime ont été pris la main dans le sac. Les habitants de Buldhuqo (ou ceux qui restent après le massacre du 21 décembre 2015), souvent pauvres vivent de l’économie informelle et survivent tant bien mal.

C’est cette population pauvre et démunie que le régime d’IOG a ciblé pour la troisième fois, le but étant de raser ce quartier qui rappelle un massacre historique en attribuant le terrain à des promoteurs immobiliers étrangers véreux partenaires de la famille régnante (si ce n’est pas le père, les affaires douteuses et opaques se font avec les enfants).

Avant cette ultime attaque par le feu, le régime d’IOG a tenté de les faire partir au moyen d’un véritable blocus, le quartier ayant été privé d’eau et d’électricité depuis des mois.

Surpris dans leur sommeil, les habitants de Buldhuqo (ou contrairement aux idées propagées par les « protecteurs » du régime sur les réseaux sociaux, toutes les composantes de la population y vit), n’ont pu sauver que leur vie et quelques biens de première nécessité.

Face à tant de haine et d’inhumanité de leur gouvernement, la majorité des Djiboutiens du quartier Buldhqo à Balabala ont décidé de quitter définitivement la République de Djibouti et de chercher refuge dans les pays voisins. Femmes, enfants et vieillards se sont divisés en deux groupes, un petit groupe s’est dirigé vers Hol-Hol puis Guestir pour tenter de rejoindre l’Ethiopie.

Le deuxième groupe composé de plusieurs milliers de personnes s’est dirigé vers la frontière du Somaliland, plus proche, en espérant y trouver refuge auprès des multiples organisations internationales des Nations Unies présentes sur place (HCR, PAM, UNICEF, etc.).

Alerté par la police des frontières à Loyada, le régime d’IOG s’est rendu compte tardivement de la publicité négative qui pourrait en résulter et a dépêché sur place la force clanique la plus répressive du régime : la garde présidentielle

Certains habitants de Buldhuqo ont quand même réussi à franchir la frontière,

mais la majorité d’entre eux ont en été empêché par les sbires de la garde présidentielle. Ils sont actuellement éparpillés entre Loyada et Damerjog.

Nous appelons la communauté internationale et en particulier le HCR à porter secours à cette population démunie et composée majoritairement de personnes vulnérables (femmes et enfants).

Fondation Buldhuqo Internationale

MOYABEH MOHAMED·SAMEDI 10 FÉVRIER 2018

 

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