Dans les zones d’intervention de Médecins du Monde, au nord de la Cisjordanie, un incident critique est recensé chaque semaine. Chaque semaine, c’est au moins une personne qui reçoit des menaces de mort, qui est blessée ou tuée. Dans les 72 h qui suivent, nos équipes se rendent auprès de la victime et de sa famille et reviennent aussi souvent que nécessaire pour apporter leur aide et leur soutien afin d’atténuer les blessures morales et psychologiques en lien avec ces violences.
Car au-delà de la victime, c’est toute une famille, voire la communauté entière, qui est impactée dans les cas les plus graves. Un état de stress intense semble être devenu la norme pour les Cisjordaniens. Et les adultes d’exprimer leur mal être, notamment à travers des douleurs physiques, alors que les enfants ont des difficultés à se concentrer à l’école ou à trouver le sommeil. Dans ce contexte, difficile de trouver un équilibre émotionnel d’autant que les attaques peuvent se reproduire à tout moment.
Alors que le gouvernement israélien souhaite légaliser les colonies installées en toute impunité en Cisjordanie, les attaques envers les Palestiniens se multiplient. Une augmentation des violences qui semble faire écho à une volonté politique de vider le territoire de ses habitants par la peur et l’humiliation.
Nous avons rencontré trois victimes de ces violences. Leur seul tort : vivre en Cisjordanie
VILLAGE DE DUMA
En juillet 2015, un incendie criminel ravage la maison de la famille Dawabsheh. Trois personnes y perdent la vie. Aujourd’hui, Ahmad, 6 ans, seul rescapé de ce drame, pleure en permanence. Il cherche ses parents et son frère. « En attaquant volontairement cette habitation, ils n’ont pas seulement tué 3 personnes mais 4. Comment Ahmad pourra-t-il se reconstruire ? » s’inquiète Nasser Dawabsheh, son oncle.
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