En 2017, un tiers de la population mondiale n’a toujours pas accès à l’eau potable. Certains pays arides ont mis en place un dispositif de récolte inspiré de la nature : « l’attrape-brouillard ».
La technique est simple :
– des filets sont placés perpendiculairement au vent sur des crêtes exposées,
– la structure maillée permet la condensation de la brume,
– les gouttelettes s’accumulent avant de tomber dans des gouttières qui alimentent un réservoir,
– l’eau est ensuite acheminée en écoulement gravitaire ou par pompage vers les villages.
Les sites les plus favorables au dispositif sont les montagnes côtières, entre 400 et 1 000 mètres d’altitude, là où le brouillard est fortement chargé en humidité. D’abord mis en place il y a une vingtaine d’années au Chili, ces filets ont ensuite gagné les montagnes du Népal au Pérou en passant par les Îles Canaries. Au Maroc, un projet d’attrape-brouillard a même gagné le prix « Momentum for Change » des Nations Unies, lors de la COP22.
Le biomimétisme qui coule de source
L’idée s’inspire des toiles d’araignées, qui amassent gouttelettes de rosée et condensation. À une échelle bien plus importante puisque l’amélioration récente du maillage par des chercheurs du MIT permet à un filet de 4m par 10m de collecter 250 litres d’eau par jour, soit les besoins quotidiens d’une famille entière. Cette technique permet non seulement d’économiser les forces des villageois, qui bien souvent parcourent des kilomètres pour puiser de l’eau, mais aussi de préserver les nappes phréatiques sur-sollicitées. Une solution à l’intérêt écologique double !
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