C’est un drôle de boulot pour un homme qui dit détester les acronymes. Mark Lowcock, qui dirigeait jusqu’à présent le Département britannique pour le développement international (DFID), sera le nouveau chef de l’humanitaire des Nations Unies. Il sera responsable de superviser un département tentaculaire et une multitude de mécanismes désignés par des acronymes.
M. Lowcock reprend le flambeau alors que quatre pays sont menacés par la famine, que les principes humanitaires sont foulés au pied en Syrie, que le département des Nations Unies dont il assurera la direction doit faire face à des compressions et que l’Administration Trump prévoit une réduction considérable de la contribution des États-Unis au financement des agences des Nations Unies.
Deux sources bien placées ont dit que le nom de M. Lowcock avait émergé seulement après le rejet par le Secrétariat des Nations Unies d’au moins un autre nom proposé par le gouvernement britannique. C’était en 2015, quand Ban Ki-moon a refusé de nommer à ce poste l’ancien ministre britannique Andrew Lansley. Son refus a donné lieu à une querelle diplomatique qui est devenue publique.
M. Lowcock, qui succède à Stephen O’Brien, est le dernier d’une série de Britanniques désignés au poste de Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires. Il aura pour mandat de diriger le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). L’agence de presse AFP a annoncé la nouvelle aujourd’hui. Plusieurs sources d’IRIN avaient par ailleurs prédit la nomination de M. Lowcock à ce poste, pour lequel il touchera un salaire de 192 000 dollars par année.
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