Dossier consacré aux mémoires et thèses dans les domaines de la solidarité internationale et l’humanitaire
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Communication, médias et solidarité internationale : la médiatisation de l'humanitaire dans la presse française | Thèse de doctorat en Sciences de l'information et de la communication par Sékouna Keita Sous la direction de Arnaud Mercier Soutenue le 14-12-2009à Metz , dans le cadre de PIEMES - Ecole Doctorale Perspectives Interculturelles : Ecrits, Médias, Espaces, Sociétés , en partenariat avec CREM - Centre de Recherche sur les Médiations - EA 3476 (laboratoire) Résumé : L'humanitaire représente dans le monde une activité énorme en raison de la multiplication des conflits armés et des catastrophes naturelles, La mise en œuvre de l'action humanitaire et sa médiatisation donnent lieu à un débat important au sein de la communauté internationale. Cette recherche vise à analyser les rapports des médias aux questions de solidarité internationale. Nous partons de l'hypothèse que le discours médiatique, de façon générale, est partiel et déséquilibré parce qu'il ne reflète pas toute la diversité et toute la réalité des crises humanitaires. Certaines grandes crises humanitaires font l'objet d'une médiatisation importante. Mais de nombreuses autres ont une visibilité médiatique faible, voire nulle. En 2005, il a été beaucoup question du tsunami en Asie du Su-Est, de l'ouragan Katrina aux États-Unis. Mais pendant cette année, selon les organisations humanitaires, d'autres crises humanitaires graves ont suscité peu l'intérêt des médias (exemples : la famine au Niger, conséquences d'intempéries en Amérique latine, situations diverses en Afrique australe, etc.). L'objectif principal de ce travail est de mettre en évidence les facteurs et enjeux essentiels qui participent de la mobilisation des médias et de la solidarité internationale autour des crises. Pour ce faire, quatre crises humanitaires survenues entre décembre 2004 et octobre 2005 sont prises en exemples : le tsunami en Asie et dans l'océan Indien, l'ouragan Katrina aux États-Unis, la famine au Niger et le séisme du Cachemire au Pakistan. Elles sont comparées dans leur couverture médiatique par la presse française et dans leur appréhension par la communauté internationale |
Les ONG humanitaires, leur financement et les médias | INSTITUT EUROPEEN DES HAUTES ETUDES INTERNATIONALES Mémoire présenté par Zsuzsa Anna Ferenczy Juin 2005 Introduction : L’humanitaire contemporain s’avère un des acteurs importants des relations internationales. Cette montée en puissance des dernières trente années s’explique par l’accélération de la mondialisation des échanges et, en conséquence, par la dégradation relative du pouvoir de l’Etat... |
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Efficacité des programmes de reconstruction dans les sociétés post-conflictuelles | Présentée par Hervé Hutin Thèse dirigée par le Professeur Jacques FONTANEL Préparée au sein du Laboratoire EDDEN dans l'École Doctorale de Sciences économiques de l’université Pierre Mendès-France Thèse soutenue publiquement le 6 décembre 2012 Résumé: La fin de la Guerre Froide a été marquée à la fois par une prolifération des conflits armés, principalement civils, et une multiplication des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Parmi les pays sortant de guerre civile et ayant fait l’objet d’une telle opération, une partie a bénéficié de programmes de reconstruction initiés par la communauté internationale. Les moyens déployés ont souvent été considérables si on les compare au PIB du pays aidé (jusqu’à 40% de celui-ci) ou en termes de montants. A titre d’exemples et pour les huit premières années suivant le conflit, l’aide publique au développement cumulée s’est élevée à plus de 4,5 milliards de dollars pour le Rwanda, plus de 6 milliards pour la Bosnie-Herzégovine, 18 milliards pour la République démocratique du Congo (RDC) et près de 26 milliards pour l’Afghanistan. Les organisations internationales ont monté des départements spécialisés sur ce type de contexte et mis au point des outils d’analyse et d’intervention de plus en plus sophistiqués. Pourtant, les résultats, parfois difficiles à interpréter, ne semblent pas à la hauteur des attentes ... |
Gestion de la réponse à une crise par la performance : vers un outil d'aide à la décision. Application à l'humanitaire | Thèse en vue de l'obtention du doctorat de l'université de Toulouse Carine RONGIER Novembre 2012 La thématique des crises est d’actualité, quel que soit le type de crise. Par exemple, en 2008, année où a débuté ce travail de recherche, les catastrophes naturelles ont affecté environ 214 millions de personnes et en ont tuées 240 000 [FICR, 2009]. Ce lourd bilan pose le problème de la gestion de ces crises et surtout de l’efficacité de la réponse que l’on y apporte. Cette thèse s’inscrit dans cette problématique, puisqu’elle a pour objectif d’améliorer la gestion des crises. Chacun sait qu’il est primordial de réagir vite et bien à une crise afin d’éviter une perte de temps et d’argent avec de mauvaises décisions ou une mauvaise organisation. D’autant qu’une mauvaise gestion de crise peut également engendrer des pertes humaines, ce qui est encore plus grave. Les recherches sur les crises et leur gestion ne se sont véritablement développées que depuis une dizaine d’années. Au moment où ce travail de thèse débute, les crises sont généralement gérées sur la base de la seule expérience des acteurs en présence bien souvent, indépendamment de toute information objectivée et/ou quantifiée. Pour mieux comprendre la situation à laquelle sont confrontées les personnes concernées par la gestion de crise, nous prenons un exemple. Imaginez que vous devez faire une course de voiture, sur des chemins sinueux et semés d’obstacles. Il fait nuit, vos phares ne fonctionnant pas, vous ne voyez les obstacles qu’au dernier moment. Vous n’avez ni copilote ni GPS, vous avez donc des risques de vous égarer et de perdre du temps, voire de perdre la course. Pensez-vous qu’il soit simple de franchir la ligne d’arrivée le plus vite possible et sans détérioration de matériel dans ces conditions ? Nous pensons que c’est quasiment impossible, et pourtant c’est, à peu près, dans ces conditions que les crises sont gérées actuellement. C’est pourquoi ce travail de recherche nous a semblé d’autant plus utile à mener. S’intéresser à cette problématique implique de trouver des solutions pour aider les personnes qui gèrent les crises. De notre démarche de recherche pour y parvenir découle l’organisation de ce manuscrit, présentée dans la partie suivante de cette introduction |
L'ONU face à la crise rwandaise de 1990 à 1996 | Auteur : Dinguenza Nzietsi, Conchita Date de soutenance : 16-02-2012 Directeur(s) de thèse : Thévenin, Etienne Etablissement de soutenance : Université de Lorraine Laboratoire : CRULH - Centre Régional Universitaire Lorrain d'Histoire - EA 3945 Ecole doctorale : LTS - Ecole doctorale Langages, Temps, Sociétés Résumé : Devant le déclenchement des hostilités entre le FPR et les FAR en 1990, l'organisation des Nations Unies à la demande des deux parties, choisit de s'impliquer directement. Mais l'intervention de l'ONU et l'envoi des casques bleus qui survient après la signature des Accords d'Arusha de 1993 afin d'accompagner lesdits accords, n'arrête cependant pas la montée des violences et de l'extrémisme Hutu. Les différentes résolutions du Conseil de sécurité, loin d'accorder plus de pouvoir aux casques bleus, créent au contraire une situation d'immobilisme général, favorisant au printemps 1994 la reprise des combats et le génocide des Tutsi et des Hutu modérés. Le drame humanitaire que connaît le Rwanda pendant et après les affrontements et les massacres, nous interpelle sur le véritable rôle des Nations Unies dans la gestion de ce conflit, et plus généralement dans le monde de l'après guerre froide. |
La Mort du Civil dans les conflits modernes : quel rôle pour l’action humanitaire ? | Mémoire de MAS en Action Humanitaire Résumé : Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la proportion de victimes civiles de conflits armés n’a cessé d’augmenter. Plusieurs estiment ce rapport entre 80% et 90% des victimes des conflits armés (CICR, ONU FEMMES). Parallèlement, on observe une augmentation significative du nombre de conflits armés non internationaux, ce qui donne à penser que les besoins humanitaires se feront de plus en plus sentir, comme les conflits découlant du Printemps Arabe de 2011 le démontrent. Ce mémoire, à travers une approche multidisciplinaire, tente d’élargir la définition du civil du DIH, afin de démontrer que les civils représentent l’enjeu réel des conflits de notre ère pour finalement en déduire les conséquences pour l’action humanitaire. Car s’il ne reste plus de civils, l’humanitaire a-t-il une raison d’être? |
Les contraintes de l'action humanitaire dans les situations de conflits armés : cas de la Côte d'Ivoire | 2006 par Trazié Gabriel LOROUX BI Université de Cocody- Abidjan - Diplôme d'études supérieures spécialisées en droits de l'homme Les années 1990 ont marqué le début de la déstabilisation de toute de l'Afrique de l'ouest. Ces différents conflits majeurs, à commencer par celui du Liberia, sont marqués par des crises humanitaires majeures. La Côte d'Ivoire n'a pas été en reste. Depuis 1999, date inaugurant le coup d'Etat, elle s'est véritablement faite le théâtre à ciel ouvert des barbaries et des catastrophes humanitaires depuis le 19 septembre 2002.Comme toute situation pareille, celle de la Côte d'Ivoire a mérité une attention particulière des humanitaires. En réponse aux différentes voix qui se sont élevées, la communauté nationale et internationale s'est portée au chevet de la Côte d'Ivoire depuis 2002, à travers une assistance tout azimut. En dépit de toute cette assistance, la situation humanitaire reste toujours alarmante parce qu'elle se trouve limitée dans son fonctionnement par des facteurs qui lui sont propres et que des obstacles ne lui permettent pas d'évoluer en toute quiétude et en toute sécurité. On aurait pensé que l'apport des militaires par l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire aurait permis d'améliorer cette situation, mais il s'est heurté à une presse dite de poubelle conditionnée par la situation politique qui prévaut depuis le multipartisme. Tous ces facteurs rendent inéluctable l'enlisement de l'action humanitaire. Ce qui est préjudiciable aux droits humains. Toutefois, des esquisses de solution pourraient provenir de l'action émergente des Organisations Non Gouvernementales internationales et locales, et d'une implication attendue de l'Etat ivoirien. Au total, la contribution de cette recherche réside à deux niveaux: Au niveau normatif et au plan humain.En effet, les imperfections des dispositions normatives et les carences constatées, accentuées notamment par un contexte politique délétère et aggravées par un contexte socioéconomique précarisé par la pauvreté et le chômage, incitent à l'adoption de mesures internes et à la ratification de textes internationaux. Enfin l'observation des acteurs humanitaires, exige d'eux un renforcement des capacités, gage d'une pratique humanitaire professionnelle. |
Protection Juridique du personnel Humanitaire en Situation de conflit armé | par Nicole TCHOMTCHOUA TAGNE Université Catholique d'Afrique Centrale - Master 2004 Conçu et édifié pour limiter les souffrances en période de conflit armé, le droit international humanitaire revêt la forme d'une série d'obligations. C'est l'ensemble des règles qui, en temps de conflit armé, visent d'une part à protéger les personnes qui ne participent pas ou qui ne participent plus au conflit et d'autre part, Il limite les méthodes et moyens de faire la guerre1(*). Il permet certains actes militaires, pourvu qu'ils n'infligent pas de maux superflus aux civils. Les parties aux conflits ne respectant pas très souvent ces règles de droit international humanitaire, les dégâts sont presque toujours aussi énormes tant en vies humaines que sur le plan matériel. Dans ce cas, l'intervention du personnel humanitaire ne peut être que louable dans la mesure où celui-ci apporte aux populations civiles ainsi qu'aux soldats une assistance. Ce personnel dans l'exercice de cette mission est confronté à de nombreux problèmes qui peuvent aller des menaces verbales à l'élimination physique. L'actualité récente fait état d'un nombre assez important de personnels humanitaires tués au cours des conflits armés internationaux et non internationaux. Au vu de cette actualité et au regard de tous les instruments juridiques traitant de la protection dont doit jouir le personnel humanitaire, il paraît pertinent de mener une réflexion sur la problématique de la protection juridique du personnel humanitaire en situation de conflit armé non international . Notre étude portera sur la protection juridique du personnel humanitaire de manière générale. Il s'agira des organisations non gouvernementales à vocation humanitaire, des organismes humanitaires internationaux, de l'organisme humanitaire de l'union européenne encore appelé ECHO, ainsi que du bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) qui réunit sous la direction de son coordonnateur les agences des Nations Unies (l'UNICEF, le HCR, le PAM, FAO, OMS). ... |
Vers une organisation mondiale pour la reconstruction post-catastrophe ? | Etude critique de l’organisation de l’aide internationale pour la reconstruction post-catastrophe, place actuelle de l’architecte au sein du mécanisme, intérêt d’une organisation mondiale au travers de l’exemple d’Haïti, et propositions échelonnées. Ce mémoire de master d'architecture, réalisé pour l'ENSAPVS sous la direction de M. Bruno Thomas, M. Jean-François Coignoux et M. Pierre Léger, a reçu la note de 18/20. Il a également été présenté en qualité d’intervenante à la conférence annuelle organisée par la Fondation des Architectes de l’Urgence le 20 novembre 2014 à l’ENSA Paris Belleville : Reconstruction d’urgence. Les situations de crise humanitaire et d’urgence sont nombreuses à travers le monde. Aux risques naturels se sont ajoutés les risques anthropiques. La mondialisation a permis, initiée par diverses motivations, l’apparition d’actions solidaires, visant à aider les régions victimes de catastrophes de toutes sortes. Lorsque tout est à reconstruire, la place de l’architecte, dont le rôle est de concevoir et organiser des espaces pour l’activité humaine, semble primordiale. Ce document s’efforce tout d’abord de définir et d’analyser les situations de catastrophes, ainsi que les réponses qu’elles provoquent auprès de l’aide internationale : la ‘‘machine humanitaire’’ est à l’étude. L’importance des multiples contextes d’intervention et des divers enjeux qui animent les différents acteurs de la reconstruction est démontrée au travers d’exemples variés. Une analyse critique de la place actuelle des architectes dans les processus de reconstruction post-crise regroupe leurs propositions et actions sous deux grandes familles : les réponses ‘‘techniques’’ et les réponses actives. Une étude de cas basée sur la réponse de l’aide internationale en Haïti après le séisme de 2010 tâche de mettre en lumière les possibles intérêts d’une organisation mondiale pour la reconstruction post-catastrophe. Enfin, des propositions sont imaginées à diverses échelles : forme, moyens d’action, outils, développements possibles, etc., avant de conclure sur les avantages et les limites de ces propositions. |